Sorti il y a 23 ans, Zelda Wind Waker m’a toujours attiré pour son esthétique cartoon. Quand j’ai lancé le titre sans trop d’attente il y deux mois, le jeu m’a happé dès les premières heures. La découverte de ce monde qui n’a presque pas vieilli, était encore plus une surprise.
Se faire surprendre par un jeu de 2002, ce n’était pas sur mon bingo de 2025. Quand j’ai lancé Zelda : Wind Waker dans sa version Gamecube il y a 2 mois, je m’attendais à un Zelda 3D sympathique avec des mécaniques un peu vieillissantes, même si un peu différent des autres épisodes de la série. Il faut dire que Link doit cette fois sauver un royaume Hyrule englouti à travers une multitude d'îles séparées par un océan.
Et pourtant, malgré ses 23 ans j’ai été assez impressionné par son monde ouvert dès le moment où on obtient notre bateau, le Lion Rouge. Et visiblement je ne suis pas la seule dans ce cas, puisque dans nos colonnes, le jeu est noté 20/20, chose qui n’est arrivée que trois fois dans l'histoire du site. Que ce soit par l’exploration de la carte ou encore par son ambiance, la découverte de ce classique m'a plus marqué que je ne l’imaginais.
Zelda Wind Waker, un monde ouvert toujours d'actualité
J’ai trouvé la liberté de mouvement offerte par Zelda : Wind Waker assez folle. À partir du moment où l’on termine la forteresse maudite, soit la première grande mission du jeu, on est libre d’aller un peu près où on veut. Et c’est bien ce qui m'a marqué en premier dans Wind Waker : le joueur est relâché dans la nature relativement vite, au bout d’une heure et demie de jeu. Quand on reprend la trame principale, on se rend ensuite sur la meilleure île du jeu : Mercantîle. Comme son nom l’indique, c’est une île marchande pleine de vie avec une multitude de quêtes et de personnages. En plus d’être un hub principale, c’est l’île qui à l’ambiance la plus réussie et les quêtes secondaires les plus intéressantes.

En parlant de réussite, ma première découverte des îles de la carte est sûrement mon moment préféré de tout le titre, même si le trajet entre certaines d’entre elles peut être assez long au début de l'aventure. Pourtant, ce n’est pas pour cet aspect monde ouvert que le jeu m’a fait de l'œil en premier, mais bien pour sa direction artistique cartoon en cell shading si reconnaissable. En plus, cette ambiance visuelle est magnifiquement complétée par une excellente bande-son. Le morceau lorsque l’on navigue à bateau et le thème de l’île des Piafs m’ont particulièrement marqués et m’ont encore plus motivé à explorer le monde du jeu.
Un jeu vidéo au “panthéon” mais pas pour autant parfait
J’ai beau avoir adoré Zelda : Wind Waker, le titre a quand même des défauts inhérents à son âge, notamment sur l’ergonomie de certaines mécaniques. Un des premiers détails qui m’a rappelé cela est un élément très simple : lorsqu'on quitte le jeu alors qu'on est encore dans le donjon, une fois qu'on le relance, on se retrouve automatiquement à l'entrée, peu importe où on s'était arrêté ! Cette mécanique m'a vraiment frustré puisqu’on perd au moins 3 minutes à rejoindre sa position initiale, même avec l’utilisation des trois téléporteurs présents dans les donjons.


Mais dans le domaine des défauts vieillots, c’est la quête Tendo qui m’a le plus marqué, puisqu’elle a arrêté net ma tentative de 100%. On parle ici de 134 figurines de personnages et d’ennemis à débloquer en ramenant une photo de tous les personnages du jeu. Problème, notre appareil photo ne peut stocker que 3 images à la fois et il faut ramener constamment les clichés à la base Tendo située sur un îlot difficile d’accès pour transformer les photos en figurine. Heureusement, Nintendo a un minimum corrigé le tire en augmentant le stockage de photos à 12 dans le remake Zelda Wind Waker HD sur Wii U. Malgré ses petits défauts, Zelda Wind Waker reste un excellent jeu à découvrir, même si je recommanderai plutôt la version Wii U pour toutes ses améliorations de qualité de vie et ses graphismes en HD. Du coup, à quand une vraie sortie sur Nintendo Switch ?