Propulsée au rang de star internationale grâce à son rôle emblématique de Ciri dans The Witcher sur Netflix, cette jeune comédienne a discrètement tenu le rôle humain central dans la relance d’une franchise cinématographique culte de science-fiction l’an dernier. Ce blockbuster, doté d’un budget colossal, a connu un succès commercial retentissant, confirmant la capacité de l’actrice à naviguer entre les univers majeurs du petit et du grand écran.
L'actrice britannique Freya Allan, connue principalement pour incarner Ciri dans la série fantastique The Witcher de Netflix, a marqué l’année 2024 en participant au dixième opus d’une des sagas de science-fiction les plus légendaires : La Planète des singes : Le Nouveau Royaume. Dans ce long-métrage, réalisé par Wes Ball, elle donne la réplique à Owen Teague, qui interprète le chimpanzé Noa. Le film, qui fait suite à La Planète des singes : Suprématie (2017), effectue un bond narratif de près de trois cents ans après la mort du « Moïse » du peuple simiesque, César. Il explore un monde où les humains ont régressé à l'état sauvage et où les singes dominent.
Mae : Un personnage humain complexe et moteur de l'intrigue
Dans ce nouveau chapitre cinématographique, Freya Allan interprète Mae, également surnommée Nova, une jeune humaine que Noa, le héros chimpanzé, rencontre sur son chemin. Initialement perçue comme un simple « écho » ou comme faisant partie des « créatures sauvages » qui n'ont pas l'usage de leurs cordes vocales, Mae se révèle être bien plus perspicace et déterminée. Muée par un sentiment de vengeance et une forte conviction de la suprématie humaine, elle n’accepte pas le déclin de son espèce face à l’ascension des singes. Son voyage est motivé par la récupération de la « technologie ancienne » cachée dans un bunker, qu'elle convoite pour les siens.
Freya Allan a d'ailleurs évoqué la complexité morale de son personnage, révélant qu'elle n'avait pas l'intention de nuire à Noa malgré ses actions : « Mae ne veut pas le tuer, mais elle sent qu'elle le doit... À la minute où il mentionne le nom de Raka, elle rabaisse l'arme. Ensuite, lors du montage, ils ont opté pour la subtilité. (...) Cela devient donc un adieu très émouvant » .
Un succès commercial et une relance critique appréciée
Avec un budget de 165 millions de dollars, La Planète des singes : Le Nouveau Royaume a été perçu comme un succès commercial et critique. Le film a engrangé 397 378 150 dollars de recettes mondiales et a attiré 2 487 931 spectateurs en France en 2024. Aux États-Unis, les critiques ont largement salué la réalisation de Wes Ball et la nouvelle direction de l’intrigue. Selon Pete Hammond de Deadline, ce nouvel angle a permis à la franchise de renaître : « La franchise renaît avec un nouvel angle qui donne de l'énergie au récit classique sur les primates ».
Cependant, le scénario n'a pas fait l'unanimité. Si Charles Pulliam-Moore de The Verge a trouvé que le film était « un écho magnifique du passé de la franchise », Caryn James de la BBC a reproché au dernier tiers de l'histoire de « répéter La Planète des singes : Suprématie (2017) ». Malgré ces réserves sur la trame narrative, le film a posé les bases d'une éventuelle nouvelle trilogie.