Le cauchemar pousse dans les serres de l’horreur. Le studio néo-zélandais Unclear Games prépare The Florist, un survival-horror à l’ancienne prévu pour 2026, qui rend hommage aux classiques des années 90 tout en y injectant une esthétique florale aussi magnifique que macabre. Entre caméras fixes, énigmes retorses et ambiance toxique, ce projet s’annonce comme une lettre d’amour terrifiante au genre.
Basé à Wellington, le studio Unclear Games s’attaque à un défi audacieux : redonner ses lettres de noblesse au survival-horror classique avec The Florist, attendu sur PC et consoles en 2026. Conçu comme une célébration du genre, le jeu promet une direction artistique saisissante, un gameplay tendu, et une atmosphère qui rappellera aux fans les grandes heures de Resident Evil ou Silent Hill.
Retour aux fondamentaux du genre
L’inspiration principale ne fait aucun doute : The Florist s’appuie directement sur le remake de Resident Evil (2002), que Phil Larsen, fondateur et PDG d’Unclear Games, décrit comme « la référence absolue du survival-horror ». Le jeu reprend ainsi les fameuses caméras fixes, soigneusement positionnées pour intensifier la tension et magnifier les environnements. Le gameplay s’ancre dans les piliers du genre : exploration, survie, résolution d’énigmes et gestion de ressources. Les joueurs devront observer, déduire et improviser pour survivre à Joycliffe. Et si The Florist offre des armes puissantes pour repousser les créatures cauchemardesques, il introduit aussi quelques ajustements modernes : inventaire illimité, sauvegardes automatiques et niveaux de difficulté adaptables. Un équilibre subtil entre respect du passé et confort contemporain.

L’horreur florale s’épanouit à Joycliffe
Là où The Florist se démarque vraiment, c’est dans son identité visuelle et thématique. L’histoire suit Jessica Park, une fleuriste venue livrer des bouquets dans la paisible ville lacustre de Joycliffe. Mais ce qui devait être une simple course tourne rapidement à la catastrophe : une infection végétale se répand, transformant les habitants en abominations florales, mi-humaines, mi-plantes. Cette esthétique de “l’horreur botanique” permet au studio d’explorer des terrains rarement foulés dans le jeu vidéo d’épouvante. À mesure que la contamination progresse, le monde lui-même se métamorphose, envahi par une végétation envahissante et meurtrière. Les développeurs promettent un environnement organique et évolutif, où la beauté naturelle devient source d’angoisse. L’équipe mise sur un travail minutieux d’éclairage et de placement des plantes pour créer un décor à la fois hypnotique et profondément dérangeant — un « jardin vivant de l’enfer » selon leurs mots.