Parfois, l’ambiance sur le plateau de tournage n’est pas toujours très bonne. Récemment, un acteur a avoué avoir énervé Tom Cruise pendant une scène en commun avec lui dans Minority Report, et il faut bien avouer qu’il y avait une très bonne raison à cela…

Cet acteur a rendu Tom Cruise furieux…

Même si l’opinion que l’on peut avoir de Tom Cruise peut varier selon l’importance que l’on accorde à ses liens avec l’Eglise de Scientologie ou à la façon dont son mariage avec Nicole Kidman s’est terminé, il faut bien avouer que la plupart de ses collègues d’Hollywood semblent avoir une très haute opinion de lui. Il faut dire que Tom Cruise fait clairement partie des personnes les plus importantes d’Hollywood, que ce soit pour sa carrière d’acteur ou pour sa carrière de producteur. Au moment du tournage du film de science-fiction Minority Report au début des années 2000, il était d’ailleurs déjà extrêmement célèbre et apprécié. Pourtant, ça n’a pas empêché Colin Farrell (qui n’avait que 26 ans à l’époque) de le rendre furieux lors du tournage d’une scène en particulier. C’est en tout cas ce que l’acteur irlandais a récemment raconté pendant le Late Show de Stephen Colbert :

C’était le jour de mon anniversaire, le 31 mai, et nous étions en plein tournage. J’ai supplié la production (pour qui je me prenais ? C’était un film à 120 millions de dollars…) de ne pas me faire travailler pour mon anniversaire. Donc bien sûr on est venu me chercher à 6h du matin le 31 mai, et j’étais allé faire la fête dans plein d’endroits différents la veille. Et je me souviens être allé au lit, et au moment où j’ai éteint la lumière, mon téléphone a sonné et c’était mon chauffeur qui me disait “Il est 6h10” et je me suis dit “Oh merde”.

Après avoir passé la soirée à fêter son anniversaire de façon bien arrosée, Colin Farrell n’a donc pas eu le choix de se rendre sur le plateau de tournage de Minority Report en compagnie de Tom Cruise et Steven Spielberg (qui réalise le film). Pour soigner le mal par le mal, il a demandé au réalisateur assistant David H. Venghaus de lui apporter une demi-douzaine de bières, qu’il a ingurgitées avant de commencer. Résultat, il a fallu pas moins de 46 prises pour que Colin Farrell réussisse à dire une seule phrase, dont il se souvient encore par cœur aujourd’hui. Il avoue que Tom Cruise n’était clairement pas ravi de son état, et même s’il raconte cette histoire avec beaucoup d’humour, ne cache clairement pas qu’il s’agit du pire souvenir de sa carrière. Notez d’ailleurs que Colin Farrell est allé en cure de désintoxication en 2006, et qu’il n’a plus jamais touché à une goutte d’alcool depuis.

Qu’est-ce que Minority Report, le film avec Tom Cruise et Colin Farrell ?

Rassurez-vous, malgré la mésaventure de Colin Farrell en ce fameux 31 mai, le film Minority Report a bien fini par être tourné et est sorti au cinéma en 2002. S’il n’est clairement pas aussi connu que d’autres mastodontes de la carrière de Steven Spielberg, il s’agit tout de même d’un film de science-fiction cultissime dont le discours est encore d’actualité. Au cas où vous ne l’auriez jamais vu, Minority Report est une adaptation d’une histoire de Philip K. Dick dans laquelle on suit un certain John Anderton dans une version futuriste de la ville de Washington DC. Ce personnage joué par Tom Cruise est alors le chef d’une organisation gouvernementale appelée Précrime qui consiste à arrêter des futurs criminels avant même qu’ils ne commettent le crime grâce à l’exploitation des pouvoirs de vision de trois humains mutants.

Très rapidement dans le film, John Anderton se voit être désigné par ces fameuses visions et un mandat d’arrêt de Précrime lui est donc adressé pour le meurtre prématuré d’une personne qu’il ne connaît même pas. Ne sachant plus à qui faire confiance entre le programme pour lequel il travaille et son propre libre-arbitre, il choisit de kidnapper un des trois mutants et de partir en cavale pour essayer de démêler cette histoire. Si vous ne l’avez pas encore vu, nous vous conseillons très fortement d’y jeter un œil. Vous pourrez même avoir une anecdote à raconter au moment d’entendre Colin Farrell prononcer la phrase “I’m sure you’ve all grasped the fundamental paradox of pre-crime methodology”, qui est celle qui lui a demandé 46 prises pour en venir à bout.