Depuis le 30 octobre, les abonnés à Netflix peuvent découvrir la quatrième saison de The Witcher. Une saison marquée par le remplacement de Henry Cavill par Liam Hemsworth et par le retour des critiques visant l’adaptation dirigée par Lauren Schmidt-Hissrich. Des critiques auxquelles la showrunneuse répond volontiers.
The Witcher de retour sur Netflix
Initialement prévue pour 2024, la quatrième saison de The Witcher sur Netflix est arrivée le 30 octobre dernier, et on sait déjà qu’une cinquième et ultime saison sera tournée. Le projet existe depuis la sortie du troisième opus des jeux en 2015, mais l’idée est différente. Pas question ici de poursuivre les aventures créées par CD Projekt, mais plutôt d’adapter la série de romans. C’est Henry Cavill, fan de la licence et qui a lourdement insisté, qui est choisi pour incarner Geralt de Riv.
Si la série ne profite pas des moyens alloués aux productions HBO ou à Fallout, les joueurs se sont attachés à cette série grâce à la présence de l’acteur, qui donne tout pour son personnage. Seulement voilà, à l’issue du tournage de la troisième saison, on a appris que Henry Cavill quittait la série et que son personnage serait joué dans les deux suivantes par Liam Hemsworth, frère de Chris Hemsworth (Thor dans le MCU). Un changement d’acteur qui n’a pas été du goût des fans, lesquels n’ont pas hésité à immédiatement critiquer le nouvel interprète de Geralt, et cela avant même que ne soit diffusée cette saison inédite.
Dans un entretien accordé à Dexerto, la showrunneuse a révélé que tout serait fait pour éviter une fin aussi clivante que celle de Game of Thrones. The Witcher peut d’ailleurs compter sur un avantage : celui de se reposer sur une série de livres dont la publication est terminée, même si un roman préquel est sorti il y a quelques semaines. Elle est cependant consciente qu’il ne sera pas possible de contenter tout le monde.
Nous n’irons pas au-delà des livres. Nous nous appuyons vraiment très fort sur la fantasy à la fin, d’une manière merveilleuse que Sapkowski nous a fait découvrir. Nous savions donc à partir de quelles histoires nous devions conclure notre série. (...) Il y a les fans des livres, les fans du jeu vidéo, et ceux qui ont découvert cet univers grâce à la série. On ne peut pas choisir notre public. Il faut donc que l’on se souvienne de ce que nous faisons : une série télévisée.

Prendre une carte abonnement Netflix sur Micromania
Tracer sa propre route
Elle a également répondu aux critiques pointant du doigt le fait que la série s’écarte trop des livres, mais également des représentations ancrées dans la tête des gens à travers les comics et les jeux de CD Projekt, qui a d’ailleurs un quatrième opus centré sur une Ciri plus âgée et plus expérimentée dans les tuyaux.
Personne ne met les livres de côté, personne ne met les jeux de côté... Tout le monde peut avoir SA version de The Witcher.
On doute que cette réponse suffise à faire disparaître les critiques, qui mettent en avant des réécritures hasardeuses, un manque criant de moyens pour donner vie à cet univers et des raccourcis scénaristiques qui éludent d’importantes questions. Ce dernier point doit cependant être nuancé car, comme ce fut le cas pour Harry Potter ou Le Seigneur des Anneaux, il est tout simplement impossible de proposer quelque chose de cohérent et d’une longueur acceptable sans « dégrossir » l’œuvre. L’ultime saison de The Witcher est attendue sur Netflix dès l’année prochaine, toujours avec Liam Hemsworth dans le rôle du Loup Blanc.