Predator: Badlands - Un tournant audacieux avec un protagoniste Yautja et une classification PG-13

Titre original : Predator Badlands va briser 2 barrières jamais franchies par les autres films de la licence, et c'est une bonne chose

Le septième opus d’une franchise culte de science-fiction, célèbre pour sa violence graphique et son antagoniste extraterrestre iconique, s’apprête à opérer une métamorphose radicale.

Après presque quarante ans d’existence, cette nouvelle production cinématographique, dirigée par un réalisateur ayant déjà revitalisé la licence, s'éloigne des conventions établies en introduisant des choix narratifs inédits. Predator: Badlands, le dernier-né de la saga lancée en 1987, place un Yautja comme protagoniste et promet un film moins sanglant. Ces évolutions, bien qu'elles aient engendré certaines inquiétudes parmi les fans, sont perçues par beaucoup, comme la solution dont l’univers avait besoin pour se renouveler.

Une classification revue à la baisse pour un nouveau type de protagoniste

La première rupture concerne la classification du long-métrage. Pour la toute première fois, un film Predator sera classé PG-13 aux Etats-Unis (qui indique ne pas convenir à des enfants de moins de 13 ans), abandonnant ainsi la classification R (les mineurs de moins de 17 ans doivent être accompagnés d’un adulte) traditionnellement associée à sa brutalité et à son aspect horrifique. Ce changement s'explique par le fait que Predator: Badlands ne semble pas se concentrer sur un affrontement entre humains et Predators. Et au lieu de la violence graphique et sanglante, il semble proposer une violence atténuée, plus classique.

Le second changement de ce nouveau film Predator, réside dans le choix de mettre un Yautja, membre de l'espèce Predator, en tant que héros principal de l'histoire. Si depuis 38 ans, la franchise se définissait principalement par sa brutalité, la décision de privilégier une narration étoffée, centrée sur un Yautja, pourrait bien être la solution pour renouveler la formule. Dans les précédents opus, le Predator incarnait l'antagoniste redoutable, traquant ses victimes humaines. Badlands inverse cette perspective et offre aux Yautja, jusqu'alors traités comme de simples outils scénaristiques, une place de choix pour explorer une multitude d'intrigues.

Predator Badlands va briser 2 barrières jamais franchies par les autres films de la licence, et c'est une bonne chose

Renouveau et horizons élargis pour la franchise

Ce septième opus est réalisé par Dan Trachtenberg, qui revient aux commandes après avoir déjà revitalisé la licence par le passé en réalisant Prey et le film d’animation Predator: Killer of Killers, sorti en 2025. Le travail de ce cinéaste a démontré que l’univers Predator était capable d'évoluer vers quelque chose de totalement neuf tout en respectant l'héritage du film original. L'intrigue mettra donc en vedette un jeune Predator à la recherche de l’adversaire ultime, nommé Dek, interprété par Dimitrius Koloamatangi, qui s'allie à Thia, incarnée par Elle Fanning. Ils devront également faire face à une série de créatures encore jamais aperçues.

Predator: Badlands pose des bases solides pour l'avenir de la licence. L’abandon d’une formule usée, où un guerrier Yautja débarquait sur Terre pour massacrer des humains, est une décision qui montre une volonté de renouveau pour cette saga culte qui dure depuis presque quarante ans. Ces ajustements structurels et narratifs transforment la franchise, qui essaye de devenir plus riche en explorant son propre lore. Predator: Badlands sera donc disponible en salle ce mercredi 5 novembre 2025.