Analyse des Remakes vs Remasters : Pourquoi les Remakes Gagnent en Popularité et en Rentabilité

Titre original : Qu'est-ce qui marche le mieux entre les remakes et les remasters ? La réponse est sans appel

Une récente étude revient sur les réussites commerciales entre les remakes et les remasters. Les chiffres sont sans équivoque : un type de jeux captivent bien plus les joueurs et génèrent même le plus du double des revenus de l’autre.

Une étude met en lumière une tendance de fond : les joueurs sont nettement plus enclins à investir dans des remakes que dans un remaster. Selon le rapport d’Ampere Analysis, un remake génère en moyenne 2,2 fois plus de revenus qu’un remaster, confirmant un avantage économique majeur pour les studios. L’étude a été réalisée sur 42 titres, 15 remakes et 27 remasters, qui ont rapporté près de 1,4 milliard de dollars. La différence majoritaire entre ces deux types de jeux, c’est qu’un remake va demander au studio de moderniser leur titre en touchant au cœur du jeu (gameplay, graphisme, IA des ennemis, etc.) tandis qu’un remaster est un portage amélioré sans grande modification à part les graphismes.

Les remakes, un investissement important qui rapportent gros

Parmi les 1,4 milliard de dollars dépensés par les joueurs sur les titres étudiés, plus de 900 millions proviennent des remakes, contre environ 500 millions pour les remasters. Cette domination s’explique par la durée de vie plus longue de ces productions et leur capacité à générer des revenus additionnels via les microtransactions.

Qu'est-ce qui marche le mieux entre les remakes et les remasters ? La réponse est sans appel

Des éditeurs comme Capcom illustrent parfaitement cette réussite : Resident Evil 2 Remake dépasse désormais les 15 millions de copies tandis que le remasters Skyrim Special Edition plafonnait autour de 4 millions. Même dynamique chez Square Enix avec Final Fantasy VII Remake, qui a franchi la barre des 3,5 millions de ventes en seulement trois jours. Réaliser des remakes pour les studios, c’est rentable mais ces projets demandent un investissement plus important. En moyenne, un remake moyen coûte 60 % de plus à produire qu’un remaster, selon les estimations d’Ampere.

Remasters, mises à jour utiles mais limitées

À l’opposé, les remasters restent attractifs pour leur coût réduit et leur rapidité de développement. Ils permettent de remettre au goût du jour des classiques tout en garantissant une rentabilité correcte. Cette approche trouve ses limites : l’engagement des joueurs y est souvent plus faible et la durée de vie commerciale plus courte. L’exemple de The Elder Scrolls IV : Oblivion Remastered montre toutefois qu’il existe des exceptions : le titre a généré 180 millions de dollars et réuni 7 millions d’utilisateurs actifs mensuels.