La nouvelle série de Ryan Murphy, All’s Fair, s’annonçait comme le grand rendez-vous télévisuel de la fin d’année 2025 : un drame juridique exclusivement féminin porté par un casting cinq étoiles, dont Kim Kardashian et Glenn Close. Mais dès sa sortie, la critique s’est déchaînée…
Qui n’a jamais regardé une série estampillée Ryan Murphy ? Nip/Tuck, Glee, American Horror Story, Monster… L’homme derrière ces succès d’audience - pas toujours salués par la critique - a bâti une filmographie aussi tapageuse qu’incontournable. Habitué des plateformes comme Netflix ou Disney+, Murphy revient cette fois sur cette dernière avec All’s Fair, une série juridique qui s’annonçait comme un événement.
La nouvelle série réunissait pourtant un casting impressionnant : Kim Kardashian, Naomi Watts, Niecy Nash, Teyana Taylor, Sarah Paulson et Glenn Close. Le concept : un drame juridique exclusivement féminin suivant un cabinet d’avocates spécialisé dans les divorces médiatisés à Los Angeles avait tout du succès assuré. Pourtant, à peine sortie le 4 novembre 2025, la série a subi un véritable tir de barrage critique. Les premiers retours sont si négatifs qu’elle affiche un score de 0% sur Rotten Tomatoes.
Kim Kardashian dans la tourmente
Les critiques se sont particulièrement acharnées sur Kim Kardashian, qui incarne Allura Grant, l’avocate star du cabinet. Angie Han, du Hollywood Reporter, juge sa prestation « raide et inexpressive, sans une seule note authentique ». Jeanine T. Abraham, elle, n’a pas mâché ses mots : « All’s Fair fait passer tous les projets de Tyler Perry pour du Shakespeare. »

Plus globalement, la série a été décrite comme « péniblement difficile à regarder », plombée par une mise en scène clinquante et des dialogues creux.
Un désastre critique d’ampleur
L’accueil de la presse anglo-saxonne est quasi unanime : All’s Fair est un naufrage. Lucy Mangan, du Guardian, parle d’une œuvre « fascinante, incompréhensible, existentiellement terrible », avant d’ajouter : « C’est tellement horrible que cela en devient presque méprisant. » Ed Power, pour sa part, évoque une « horreur hallucinante ». Conçue comme une fable féministe moderne, la série est accusée de trahir ses propres intentions. Ben Dowell du Times (UK) résume : « Ce qui devait être une satire du pouvoir et du narcissisme hollywoodien devient un monument tapageur et répugnant à la même cupidité qu’il prétend dénoncer. »