Le chasseur ultime revient, et il frappe plus fort que jamais. Sorti le 7 novembre 2025 aux États-Unis, ce film signe un succès critique et commercial historique, battant tous les records de la franchise et redéfinissant le mythe du Yautja pour une nouvelle génération.
Près de quarante ans après la première apparition du monstre emblématique, le neuvième opus de la saga Predator réalise un exploit que peu attendaient. Dirigé par Dan Trachtenberg (Prey), Predator: Badlands a pris d’assaut les salles obscures, pulvérisant les records de la franchise et s’imposant comme l’un des plus gros lancements de l’année 2025. Distribué par 20th Century Studios / Disney, le film conjugue triomphe critique et réussite financière, propulsant la série vers de nouveaux sommets après des années d’instabilité créative.
Un box-office de chasseur
Dès son premier week-end, Predator: Badlands a enregistré 80 millions de dollars de recettes mondiales, établissant le meilleur démarrage de toute la franchise. Ce score écrase le précédent record détenu par Predator (2018) et ses 73,5 millions de dollars. Sur le territoire nord-américain, le film a engrangé 40 millions de dollars, dépassant Alien vs. Predator (2004) pour devenir le meilleur lancement domestique de la saga. À l’international, le film a également fait un carton plein — numéro 1 en Chine, au Royaume-Uni, en Espagne et en Corée —, contribuant à faire franchir à The Walt Disney Studios la barre symbolique des 4 milliards de dollars de recettes mondiales en 2025.

Mais Predator: Badlands ne se contente pas d’un succès financier : il est aussi acclamé par la presse et le public. Le film obtient un score “A-” au CinemaScore, le plus élevé jamais attribué à un Predator, et 85 % de critiques positives sur Rotten Tomatoes. Les observateurs saluent la vision audacieuse de Dan Trachtenberg, qui élargit considérablement le lore Yautja tout en insufflant une dimension émotionnelle inédite à la franchise. Déjà auteur du très remarqué Prey (2023), le cinéaste transforme cette fois la créature emblématique en véritable protagoniste.
Le Predator devient le héros
Dans Badlands, le spectateur suit Dek, un jeune Predator marginal banni par les siens, qui s’allie à Thia, une androïde issue de la corporation Weyland-Yutani. Ensemble, ils affrontent un monde hostile où chasseurs et proies échangent sans cesse leurs rôles. Cette approche narrative — plaçant la créature au centre du récit et lui conférant une humanité inattendue — a bouleversé les attentes des fans et des critiques. Selon le consensus critique, Trachtenberg a su transformer « l’une des brutes les plus emblématiques du cinéma en un héros que l’on a envie de soutenir ».
Ce mélange d’action nerveuse, de world-building ambitieux et d’émotion sincère a permis à Badlands de s’imposer comme l’un des meilleurs chapitres de la série. Dan Trachtenberg, qui avait initialement conçu une trilogie Predator moderne (Prey, Badlands et un troisième film encore non annoncé), a désormais le vent en poupe. Après ce triomphe, il y a fort à parier que le réalisateur reviendra pour conclure sa vision du mythe du chasseur intergalactique — et que le Predator n’a pas fini de régner sur la jungle… et le box-office.