Fire Emblem : Three Houses, une aventure légendaire à redécouvrir à travers ses personnages et ses multiples routes

Titre original : J’ai découvert cette série légendaire après tout le monde avec cet opus, et le refaire est devenu une sorte de tradition

On a tous ce jeu vidéo qu’on porte dans notre cœur, qui reste sur le bureau de notre ordinateur parce qu’on ne veut pas le désinstaller, en se disant qu’on y rejouera à un moment. Finalement, il attend patiemment son tour, remplacé par les dernières nouveautés ou les récentes découvertes, pour enfin être relancé à nouveau.

Il y a quelques années, en cherchant de quoi m’occuper pour les vacances dans mon catalogue Switch, je découvre un jeu passionnant, à l’univers envoûtant et à l’histoire prenante. Jamais je n’aurais pensé avoir cette envie de refaire encore et encore le même jeu, et pourtant c’est arrivé avec celui-ci. Pour moi, ce jeu, c'est Fire Emblem : Three Houses

Des personnages inoubliables

Les opus de la franchise Fire Emblem sont principalement des tactical RPG, un genre qui me plaît particulièrement. Vous y contrôlez une équipe que vous suivez tout au long de votre aventure, et que vous pouvez améliorer au fil des batailles. Puis, vient le temps des combats, sous la forme d’une sorte d'échiquier géant, où vous déplacez vos unités case par case face à celles de l'adversaire, le but étant évidemment de les vaincre.

J’ai découvert cette série légendaire après tout le monde avec cet opus, et le refaire est devenu une sorte de tradition

Ce que j’ai apprécié dans Three Houses, c’est l’importance consacrée au développement des personnages et l’impact de tout ça sur le gameplay. En général, dans ce genre de jeu, on ne suit que des coquilles vides qui se battent pour on ne sait quelle raison, seuls leur arbre de compétences et leur classe nous intéressent. Mais dans les Fire Emblem, chacun des individus que vous contrôlez possède sa propre personnalité, ses motivations, et sa raison de vous suivre sur le champ de bataille. Ils peuvent même interagir entre eux pour augmenter le niveau de leur relation et gagner des boosts s'ils coopèrent ensuite en combat.

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Cette mécanique a extrêmement bien fonctionné sur moi, car on finit par s’attacher aux personnages, on veut les voir atteindre ce pour quoi ils se battent : leurs objectifs deviennent les nôtres. Mais ce qui est terrible, c’est la possibilité de les voir disparaître avec la mécanique de mort définitive (la permadeath). Il suffit d’un déplacement mal calculé et le personnage se fait tuer au combat, et vous le perdez à jamais. Heureusement, cette option est désactivable pour les plus sensibles, mais elle ajoute tellement à l’investissement du joueur dans son aventure qu’il est parfois dommage de jouer sans.

Un jeu à faire et à refaire

En plus d’amener une histoire prenante par l’intermédiaire des personnages, ce qui m’avait déjà motivé à finir le jeu une première fois, j’ai appris qu’il existait quatre “routes” différentes, possédant chacune sa propre fin et ses propres héros uniques. J’ai donc compris après ma première run que je n’avais fait qu’un quart du jeu, et que le récit que j’avais terminé ne concernait principalement que huit personnages parmi les 24 au total.

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Toute la puissance de Three Houses réside dans sa rejouabilité : une fois une première route terminée, alors que vous avez été victime ou acteur d’un conflit à la fois tragique et épique, vous pouvez ensuite jouer le camp d’en face. Cette fois, c’est à ceux que vous considérez comme des ennemis que vous allez vous attacher, et comprendre les raisons des décisions et des actions qu’ils ont entreprises. J’ai commencé ma partie sur Fire Emblem : Three Houses en intégrant une école d’officiers qui regroupe les futurs régents des trois grandes nations du monde de Fodlan, un endroit où n’existaient que les amitiés et les rivalités. Finalement, ce n'est qu’au terme d’une guerre fratricide qui aura coûté la vie à de nombreux personnages qui étaient tous d’anciens camarades, que l’histoire se termine.

J’ai découvert cette série légendaire après tout le monde avec cet opus, et le refaire est devenu une sorte de tradition

C’est pour toutes ces raisons que, chaque année, je relance ce jeu, et redécouvre une nouvelle fois cet univers incroyable d’un nouveau point de vue, avec de nouveaux personnages auxquels s’attacher. Accompagné par une bande originale digne des plus grands JRPG, tout est fait pour vivre de grands récits, aussi tragiques et désespérés soient-ils.