Après plusieurs années de doutes autour de la franchise, ce nouveau volet remet tout le monde d’accord. Porté par un accueil public étonnamment enthousiaste, ce come-back s’impose déjà comme l’une des meilleures surprises de la saga…
Après plusieurs tentatives pour relancer la licence, Predator : Badlands débarque en salles avec une idée risquée : raconter l’univers du Yautja du côté du chasseur, pas de ses proies humaines. Porté par un bouche-à-oreille enthousiaste, le film de Dan Trachtenberg semble avoir trouvé la bonne formule : les spectateurs saluent un retour en forme et le hissent parmi les meilleures aventures du Predator.
Un nouveau Predator… vu de l’autre côté
Predator : Badlands ne renie pas l’ADN de la saga : chasse, survie et jungle hostile sont bien là, déplacées sur une planète désertique où Dek, jeune Predator rejeté par les siens, doit enfin faire ses preuves. La différence vient du duo qu’il forme avec Thia, androïde loquace et cabossée. Entre buddy movie spatial et fable initiatique, leur relation apporte une touche de douceur à un univers habituellement ultra-viril. Beaucoup de fans y voient une évolution logique plutôt qu’une trahison des origines musclées de la franchise.
He made the three highest rated movies of the franchise and given fans what we asked for three separate times. Cope. https://t.co/8ruqw7M3Pj pic.twitter.com/aSrnHx1cI9
— Dylan Emery (Go Watch Predator: Badlands!) (@timAcatsoftpaws) November 12, 2025
C’est du côté du public que Predator : Badlands impressionne le plus. En combinant les notes de plateformes comme Letterboxd et IMDb, les premiers classements de fans la placent directement en troisième position de la franchise, juste derrière l’incontournable film original et la précédente réalisation de Trachtenberg. Sur Rotten Tomatoes, le long-métrage décroche l’un des meilleurs scores critiques de la saga, confirmant cette place sur le podium, tandis que le Cinemascore affiche un A-, signe qu’en sortie de séance la grande majorité des spectateurs est conquise.
Un film de SF grand public, mais pas idiot
Trachtenberg continue à prendre la saga à contre-courant en humanisant littéralement le monstre. Dek n’est plus seulement une silhouette camouflée : c’est un jeune guerrier qui doute, écrasé par les traditions de son clan. Les influences d’Alien ou de Star Wars se devinent, mais Predator : Badlands préfère suivre ses personnages plutôt que d’enchaîner les démonstrations d’armes futuristes. Le final, façon arène sanglante, reste généreux en action, sans étouffer ce qui fait la force du film : la dynamique entre Dek et Thia.
there’s a scene in predator badlands where dek fights an invisible predator in a sandstorm and it’s one of the coolest scenes of the year pic.twitter.com/JR2AV9Ga8S
— tris 🍉 (@trizzfilm) November 7, 2025
Avec ce succès critique et public, Predator trouve enfin un nouveau cap. Badlands fonctionne à la fois comme porte d’entrée pour les curieux et cadeau aux fans de longue date, en enrichissant la mythologie des Yautja sans la réécrire complètement. Entre tension, émotion et quelques scènes d’action bien senties, le film installe Dan Trachtenberg comme architecte idéal de la franchise. Reste à voir jusqu’où le studio osera le suivre, mais pour les spectateurs, le classement est déjà acté : le Predator vient de signer l’un de ses meilleurs trophées.