La semaine dernière, Famitsu a publié ses estimations de ventes de consoles au Japon. Malgré l’importante baisse de prix de la PS5, la console de Sony ne parvient pas à chatouiller Nintendo.

Nintendo a montré la stratégie à suivre…

Les deux constructeurs japonais, Nintendo et Sony, continuent de se battre pour séduire les joueurs de l’archipel. Nous nous souvenons de la stratégie des papas de Mario qui avait beaucoup fait parler, à savoir sortir une Switch 2 dédiée au Japon beaucoup moins chère que les autres modèles vendus ailleurs. Sony, qui a dû moyennement apprécier la manœuvre, s’est attelé à faire la même chose en proposant une PS5 réservée au public japonais là aussi moins onéreuse. La société dirigée par Hiroki Totoki ne veut sûrement pas laisser son concurrent de longue date faire la course seul en tête.

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Cependant, si l’arrivée de la PS5 à prix cassé – dédiée au Japon – a bien contribué à apporter un boost aux ventes, cela n’est clairement pas suffisant pour inquiéter un Nintendo qui continue d’être (très) loin devant. En effet, Famitsu révèle que pour la semaine du 17 au 23 novembre 2025, la Switch 2 s'est vendue à 126 953 exemplaires tandis que les PS5 ont été distribuées à 36 983 unités, malgré l’arrivée du “nouveau” modèle. “Et les Xbox Series ?”, demanderont peut-être les plus moqueurs d’entre vous, elles ont trouvé 349 acheteurs. C’est mieux que les 17 PS4 vendues durant cette période, n’est-ce pas ?

… Sony s’aligne, mais ce n’est toujours pas suffisant

La PS5 vendue à 55 000 yens (environ 300 euros) ne permet pour le moment pas à Sony de venir coller aux ventes de la Switch 2 au Japon. Le contexte est difficile pour PlayStation, la Switch 2 ayant connu un démarrage fulgurant qui ne s'essouffle pas. Même si la marque PlayStation reste forte au Japon, son poids n’est plus aussi important qu’auparavant.

Alors que Nintendo a trouvé comment parler aux familles avec sa machine hybride, Sony fait face à un adversaire particulièrement coriace. Il reste à voir si le modèle au prix cassé de PS5 n’est qu’une première étape dans la stratégie de reconquête du Japon, ou si Sony n’a rien d’autre dans les tiroirs pour inverser la tendance.