Vince Gilligan s’est récemment amusé à imaginer ce que serait devenu Saul Goodman après Better Call Saul. Une réponse inattendue, donnée lors d’une interview, teintée d’humour…
Vince Gilligan aime jouer avec les fans, et sa dernière déclaration ne fait pas exception. Invité dans The Rich Eisen Show, le créateur de Breaking Bad et Better Call Saul a évoqué le destin de Saul Goodman, l’avocat célèbre incarné par Bob Odenkirk. À la fin de Better Call Saul, Jimmy McGill est redevenu lui-même après avoir reconnu sa part de responsabilité dans les crimes de Walter White. Il est alors condamné à une longue peine de prison. Mais Gilligan n’a pas résisté à l’envie d’imaginer un scénario alternatif, teinté d’humour et en rapport à la politique américaine actuelle. Lorsqu’Eisen lui demande ce qu’il pense que Saul est devenu, Gilligan tranche :
Je crois que Trump l'a gracié. [...] Je pense qu'il est sorti de là, c'est ce que je pense, [...] ça se tient, non ?
Une réponse qui détourne volontairement le sérieux de la fin de la série pour proposer une vision un peu absurde de l'issue du personnage. Pas si fictif, quand on sait que Trump à une petite tendance à couvrir certains dossiers de criminels...
Vince Gilligan was asked where Saul Goodman is now:
— Screen Rant (@screenrant) November 28, 2025
"I think Trump pardoned him. [...] I think he's out, that's what I think, [...] kinda tracks doesn't it?" He suggested that Jimmy went back to doing infomercials or something else leaning into his sales skills. 📞… pic.twitter.com/mY1hAratQT
What if...
Après cette petite provocation, Gilligan poursuit en imaginant que Jimmy aurait retrouvé ses réflexes de vendeur né. Il le voit reprendre des "infopublicités" ou un travail reposant sur son bagout, comme au bon vieux temps où il tentait de convaincre n’importe qui avec son charme et son culot. Cette hypothèse tranche avec la fin de Better Call Saul, où Jimmy, emprisonné, gagnait malgré tout le respect des autres détenus grâce à son passé d’avocat. Mais le ton choisi par Gilligan montre bien qu’il ne s’agit pas d’une vision canonique, plutôt d’un jeu amusé avec l’univers qu’il a créé.
En évoquant les autres personnages, Gilligan poursuit dans la même logique. Il imagine Kim Wexler revenue à la défense publique, Skyler ayant refait sa vie, Walt Jr. écrivant sur son père, et Jesse toujours au calme en Alaska. Rien de définitif, simplement des pistes pensées comme autant de clins d’œil aux fans. L’échange rappelle surtout ce qui fait la force de Breaking Bad et Better Call Saul : des personnages qui réagissent à des situations extrêmes, souvent en glissant lentement vers des choix... douteux !
A la recherche du bonheur
Ces confidences/théories surviennent alors que Vince Gilligan concentre surtout son énergie sur Pluribus, sa nouvelle série de science-fiction. Le créateur y explore un monde contaminé par une forme de bonheur forcé, avec Rhea Seehorn en tête d’affiche. Le projet attire déjà l’attention grâce à son concept original et une ambiance très différente de celle de Breaking Bad. Même s’il laisse derrière lui l’univers d’Albuquerque, Gilligan montre avec Pluribus qu’il reste un raconteur d’histoires capables de surprendre. Pour lui, cette série marque une nouvelle étape, plus tournée vers l’expérimentation et la construction d’un univers inédit... alors affaire à suivre !