On pensait avoir tout vu au cinéma, mais ce film adapté de cette licence culte du jeu vidéo cache un exploit que personne n’a réellement remarqué. Une des scène de cascade les plus ambitieuses du cinéma y a lieu…
En adaptant en 2016 la célèbre saga d’Ubisoft, l’équipe d’Assassin’s Creed voulait offrir au public un spectacle fidèle à l’esprit des jeux. À l’écran, le résultat a divisé, mais en coulisses, un exploit a bel et bien marqué l’histoire du cinéma d’action : un cascadeur a effectué un saut réel vertigineux, digne des « sauts de la foi » connus des fans. Une performance tellement risquée qu’elle n’avait plus été tentée depuis trois décennies. Le plus ironique, c’est qu’elle est presque invisible dans le film final.
Un saut insensé… et presque dissimulé
Pour coller au réalisme de l’univers, le réalisateur Justin Kurzel et son équipe ont refusé d’utiliser une doublure numérique. Ils ont fait appel à Damien Walters, spécialiste des chutes extrêmes, pour incarner physiquement le geste iconique des Assassins. Résultat : un saut de 38 mètres, décrit comme « le plus grand saut de ces 35 dernières années ». Une prouesse rare, que même les sagas connues pour leurs cascades les plus folles, comme Mission Impossible, n’ont jamais osé reproduire de cette manière.
L’idée était simple : assurer une immersion totale. Walters devait s’élancer dans le vide, sans câbles visibles, sans trucages majeurs, avant d’être rattrapé par un dispositif de sécurité discret. Une performance authentique, tournée dans un décor réel… mais paradoxalement diluée par la post-production. L’abus d’effets numériques pour recomposer l’environnement a atténué la sensation de vertige, donnant une scène moins percutante que le tournage le laissait espérer.
Quand la réalité dépasse la fiction… mais pas le montage
Ce contraste entre la performance physique et son rendu final alimente encore aujourd’hui les discussions des fans. Beaucoup saluent l’engagement de l’équipe, tandis que d’autres regrettent que l’exploit soit noyé dans un montage trop lisse. Ce que disent les critiques en bref, c'est que « c'est trop artificiel pour être vraiment captivant ». Un comble, alors que tout avait été fait pour éviter justement ce côté artificiel.
Toby Wallace is entering the world of Assassin's Creed.
— Netflix (@netflix) November 25, 2025
He's the first series regular cast for the live-action series adaptation of Ubisoft's best-selling video game franchise. pic.twitter.com/BNwFV84QQL
Malgré ses ambitions et un casting solide mené par Michael Fassbender, Assassin’s Creed n’a pas rencontré le succès espéré. Pourtant, cette anecdote continue d’illustrer l’envie du film de respecter l’essence de la saga. Et elle rappelle qu’Hollywood peut parfois se reposer sur de véritables prouesses humaines, même si elles ne brillent pas autant qu’elles le méritent à l’écran. Netflix prépare désormais une nouvelle adaptation, cette fois sous forme de série, avec la promesse de repartir sur des bases neuves. Les fans espèrent que cette version saura mieux exploiter l’héritage de la franchise… et pourquoi pas offrir un nouveau « saut de la foi »...