Le premier DLC payant de Gran Turismo 7 est arrivé sur PS5 plus de trois ans après la sortie du jeu, pour ajouter de nombreuses courses en plus.
Gran Turismo 7 continue de proposer du contenu plus de trois ans après sa sortie. En marge de la mise à jour Spec 3 qui ajoute des nouvelles voitures et circuits, le DLC payant Power Pack (29,99€) ajoute 50 nouvelles courses qui mettront à l’épreuve les meilleurs pilotes virtuels. Mais alors, est-ce que ce Power Pack est vraiment un indispensable ou le contenu de base du jeu est déjà suffisant ? C’est ce qu’on a voulu voir.
L’objectif de ce DLC est simple : proposer de la course pure et dure aux joueurs avec une véritable expérience de pilotage, dans un format essais / qualification / course. De nombreux fans attendaient cette fonctionnalité et c’est disponible depuis ce 4 décembre, uniquement sur PS5. Si les précédents Gran Turismo ont connu leurs lots de DLC payant, c’est le premier pour ce septième opus. L’extension est à voir comme un prolongement du mode campagne de GT7. Il faudra cependant avoir complété le livre des menus n°9 Championnat : Parade Tokyo Highway du mode Café pour accéder au Power Pack.
Vrai week-end de course pour pilote virtuel
Une fois dans le DLC, les 50 nouvelles courses, qui sont toutes au format essais/qualification/course avec des véhicules imposés, sont disposées sur un arbre à plusieurs embranchements. On peut commencer par la route qui nous convient et dans l’ordre que l’on souhaite. Les six embranchements sont tous basés sur un grand thème de l’automobile, identifiables par une couleur :
- Orange : Asie, les voitures japonaises sont mises à l’honneur
- Vert : Europe, les voitures du vieux continent
- Bleu : Amérique, pour la philosophie de course américaine
- Violet : Préparation, les voitures de routes modifiées pour la piste
- Rose : Nürburgring, des courses sur le célèbre circuit allemand
- Jaune : Historique, qui met en avant les voitures du passé

A première vue, l'interface peut être intimidante mais le système est simple. Chaque course gagnée permet de débloquer les suivantes si on obtient assez de points (représenté par des étoiles). Plus on s’approche de la première place, plus on gagne de points. Une fois les premières courses passées, on se fait très vite à cette interface. Les chemins sont clairs et bien expliqués, chaque icône ouvre une vignette qui indique clairement les conditions de la course. Voir les différentes icônes se débloquer au fil de la progression donne un sentiment d’accomplissement proche de l’esprit “RPG” de voiture, que Gran Turismo 7 développe depuis sa sortie.
En marge des courses, l’arbre de Power Pack comprend aussi des récompenses, également soumises à un certain nombre d’étoiles. On peut ainsi obtenir des crédits, des tickets roulettes ainsi que des versions modifiées de voitures déjà présentes dans le jeu. On retrouve des véhicules emblématiques comme la Coccinelle en version rally.
Démarrez vos moteurs
Autre argument de poids de ce DLC : la nouvelle version de Sophy, l’IA qui pilote les véhicules adverses, introduite pour la première fois dans la mise à jour Spec 2. Cette version 3.0 promet désormais des batailles en piste encore plus proches du comportement humain. Pour renforcer l’équilibrage, les courses du Power Pack ne sont pas accessibles avec les véhicules de son propre garage. On dispose de trois voitures “prêtées par le jeu” pour chaque épreuve, qui fait office de niveau de difficulté. Plus le véhicule est rapide, plus la course sera facile. Pourtant, même en empêchant le joueur de choisir et de régler sa propre voiture, le niveau de difficulté des adversaires manque de constance et de cohérence.

Certaines courses vont être correctement équilibrées, avec des batailles en piste et des temps au tour assez similaires, et d’autres beaucoup moins. On regrette également que des courses semblent toujours suivre un “script”. En ayant recommencé la même épreuve plusieurs fois, le résultat au terme de la qualification était à chaque fois le même. Néanmoins, l’IA est capable de comportements typiquement humains qui rendent les courses beaucoup plus vivantes. L’IA n’hésite par exemple pas à plonger dans les virages pour dépasser, utiliser toute la largeur du circuit pour défendre et même tenter des dépassements osés qui se finissent en accrochage.
Il est appréciable que Polyphony Digital, le studio à l’origine du jeu, tente de renouveler la licence. La formule de course typique à la GT, où le joueur part dernier pour rattraper le premier, semble vieillissante à côté de ce nouveau format. Le Power Pack montre que Gran Turismo sait se réinventer tout en gardant ce qui a fait son succès.