Guillermo del Toro évoque son tournage troublant de Frankenstein : entre atmosphère oppressante et expériences paranormales

Titre original : "L'atmosphère est oppressante" Sur le tournage de Frankenstein, Guillermo del Toro n'a pas toujours été à l'aise malgré son expérience

Plongé dans l’ambiance brumeuse de l’Écosse pour tourner Frankenstein, Guillermo del Toro a vécu une expérience… inattendue !

Guillermo del Toro rêvait depuis longtemps de signer sa propre version de Frankenstein. Passionné de gothique et d’histoires hantées, le cinéaste semblait taillé pour donner vie à cette nouvelle adaptation disponible sur Netflix. Pourtant, derrière la caméra, l’expérience a été plus troublante que prévu. Le réalisateur mexicain a raconté avoir vécu plusieurs moments difficiles lors du tournage écossais du film, où réalité et fiction ont paru se confondre.

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Une ambiance pesante

Le décor, lointain et brumeux, avait de quoi inspirer un film d’horreur. Mais selon del Toro, ce n’est pas uniquement l’atmosphère du plateau qui a compliqué son travail. Hébergé comme à son habitude dans “les chambres les plus hantées”, il ne s’attendait pas à tomber sur un lieu aussi perturbant que celui dans lequel avait séjourné l’une de ses productrices. Cette dernière aurait quitté sa chambre en urgence après des “phénomènes électriques et physiques” '''difficiles à expliquer. Le ton était donné avant même d’arriver sur le tournage.

Le réalisateur a alors relaté son propre séjour dans cet hôtel du XIXᵉ siècle à Aberdeen. Très vite, il a avoué sentir que quelque chose n’allait pas. '“L'atmosphère dans la pièce est oppressante''”, témoigne-t-il. Fidèle à sa fascination pour le paranormal, il a toutefois choisi de rester suffisamment longtemps pour observer la situation avant de conclure qu’il n’y passerait pas davantage de temps.

Quand les fantômes s’invitent dans la préparation du film

Malgré les sensations étranges décrites par del Toro, aucun phénomène concret n’a été enregistré. Le cinéaste a même filmé plusieurs minutes de silence pour tenter de capter d’éventuels PVE, ces fameux phénomènes de voix électroniques chers aux chasseurs de fantômes. “Aucun son ni aucune image ne se sont produits, seulement une atmosphère oppressante”, a-t-il finalement confié. Un constat qui ne l’a pas empêché de poursuivre sa production, mais qui aura laissé une trace dans son expérience du tournage.

Cette mésaventure n’enlève rien à la passion de Guillermo del Toro pour ses créatures fétiches. Avec Frankenstein, il signe un hommage sincère aux monstres qui ont façonné sa carrière. Et si le plateau semblait parfois hanté, le résultat à l’écran prouve que ces perturbations n’ont fait que renforcer l’énergie sombre du film. Une œuvre que les amateurs du genre peuvent d’ores et déjà découvrir sur Netflix.