Découvrez Baby Steps : un jeu addictif et impitoyable qui vous apprend à marcher tout en vous faisant rire

Titre original : Je ne recommanderais pas ce jeu à mon pire ennemi, mais il m'a rendu accro

À certains égards, ce jeu est horrible, mais pour moi, l’essayer c’était l’adopter. Ça pourrait aussi vous plaire, donc je vous parle de tout ça dans cet article.

Le week-end dernier, un peu par hasard, je me suis laissé tenter par Baby Steps, le dernier jeu piloté par monsieur Bennett Foddy. Si ça vous dit rien, c’est le mec qui a fait Getting Over It, un platformer impitoyable où un homme torse-nu dans un chaudron - ça ne s’invente pas - doit escalader une montagne de bric et de bric avec une masse qu’il fait tournoyer au-dessus de sa tête.

Pourquoi “impitoyable” ? Parce qu’il y a pas de checkpoints, et si vous calculez mal un saut, vous avez de grandes chances d’atterrir je ne sais où en contrebas et perdre une bonne partie de votre progression (en plus de votre sang froid). Dans Baby Steps aussi, tout peut basculer à la moindre erreur, mais du côté du gameplay, on est plus proche de QWOP, un autre jeu de Bennett Foddy. Ah et on incarne Nate ici, une sorte de Tanguy ultime qui est arraché sans prévenir du sous-sol de ses parents pour arriver devant une montagne. Direction le sommet, le tout pieds nus et en grenouillère.

Je ne recommanderais pas ce jeu à mon pire ennemi, mais il m'a rendu accro

Réapprendre à marcher

Dans Baby Steps - comme dans QWOP -, on déplace pas son personnage avec un stick. Ici, le stick gauche permet seulement d’incliner Nate (à 360°) et le nerf de la guerre, c’est les gâchettes arrières. Chacune d’elles contrôle un pied : la gâchette gauche sert à lever le pied gauche, et celle de droite - vous l’aurez compris - sert à lever le pied droit. Tout l’enjeu sera ainsi d’alterner entre les gâchettes et de faire preuve de coordination pour que Nate avance, mais aussi d’adapter la pression avec laquelle vous appuyez pour que vos petons épousent délicatement les obstacles et “le niveau de pente”.

Comment ça c’est addictif ?

Très clairement, dit comme ça, la proposition fait pas très très envie. Si on met de côté l’absence de checkpoints, Baby Steps nous demande littéralement d’apprendre à marcher. Au début, on tombe, beaucoup, mais passé quelques dizaines de minutes, on prend le coup de main et ça devient vite gratifiant de conquérir les obstacles imaginés par Foddy (surtout quand il s’agit des défis optionnels réservés au try harder).

Je ne recommanderais pas ce jeu à mon pire ennemi, mais il m'a rendu accro

Et puis, Baby Steps cache bien son jeu. C’est pas juste une “bonne blague”. Le titre sait ce qu’il fait en matière d’exploration, avec des choses à l’horizon qui piquent régulièrement notre curiosité et qui guident notre route. Parfois même, une chute peut être utile pour remarquer un endroit qu’on n’avait pas vu avant. Enfin il y a cet humour complètement absurde, qui me fait personnellement beaucoup rire. C’est compliqué de vous en donner un aperçu à l’écrit, le mieux, c’est encore d’essayer tout ça par vous-mêmes. Si ça vous chauffe, Baby Steps est disponible pour une vingtaine d’euros sur PC et PS5. Pour les abonnés au PS Plus Premium, y a aussi 1h de démo sur le jeu complet.