Guerre entre Rockstar et le syndicat IWGB : accusations de licenciements abusifs autour de GTA 6

Titre original : GTA 6 : le syndicat démonte la défense de Rockstar après les licenciements

Récemment, Rockstar a licencié une trentaine de développeurs de GTA 6 pour un motif qui a vivement fait réagir ce syndicat. Et clairement, l’union n’est pas prête de lâcher à l’affaire et sans prendre encore une fois directement aux créateurs de Grand Theft Auto VI.

C'est une histoire qui prend de plus en plus d'ampleur. Il y a plusieurs semaines, Rockstar a décidé de licencier une trentaine de salariés. Le motif ? Ces employés sont accusés de faire fuiter des informations confidentielles concernant des projets annoncés ou non, dont Grand Theft Auto VI. Rapidement, la Independent Workers' Union of Great Britain (IWGB), un syndicat britannique, a pris leur défense en disant qu'ils devraient être légalement protégés. Depuis, l'affaire ne cesse de s'amplifier et elle ne semble pas prête de s'arrêter là.

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Rockstar et les syndicats en guerre autour de GTA 6

Pour sa défense, Rockstar accuse ces employés d'avoir diffusé des informations confidentielles et se justifie en se disant que cela n'a rien à voir avec le fait qu'ils souhaitaient rejoindre à syndicat. Pour preuve, l'entreprise leur reproche d'avoir partagé des détails sur leurs projets à venir "dans un forum public". Problème, il s'agit d'un serveur Discord privé qui avait pour but de discuter des conditions matérielles au sein de l'entreprise selon l'IWGB. Pour le syndicat, la motivation de cette décision de la part de Rockstar est claire : ils voulaient les empêcher de se syndiquer, chose que réfute complètement le géant américain. Malgré cette position, le syndicat ne lâche rien et s'en prend une fois de plus au studio pour son comportement.

Une déclaration "truffée de mensonges et de désinformation"

Dans un communiqué partagé à nos confrères de Gamespot, l'IWGB écrit : "La dernière déclaration de Rockstar est truffée de mensonges et de désinformation". L'union accuse le studio de "déformer" les actions de ses développeurs licenciés, avant de conclure frontalement : "il est difficile de voir cette déclaration autrement que comme une tentative désespérée de détourner l'attention de la surveillance mondiale dont ils ont fait l'objet au cours du dernier mois".

Il faut dire que l'affaire est montée jusqu'aux oreilles de la Chambre des Communes au Royaume-Uni suite à une question d'un parlementaire au Premier Ministre britannique pour savoir "quelles mesures seraient prises ?" pour soutenir les développeurs. À cela, Keir Starmer a qualifié cette affaire de "très préocupante" et qu'il allait se pencher sur cette affaire présentée comme de la "répression syndicale". Une chose est sûre, c'est qu'on n'a pas fini d'en entendre parler !