Alors qu’Avatar 3 vient de débarquer dans les salles obscures mondiales, une partie du public a exprimé une vive frustration qui n’a pourtant aucun lien direct avec la qualité artistique de l’œuvre de James Cameron. Cette colère inattendue découle de l’absence d’une séquence promotionnelle exclusive très attendue d’un autre production.
La sortie d'un blockbuster de cette envergure est souvent l'occasion pour les géants du divertissement de dévoiler les prémices de leurs futures productions, créant une double attente chez les spectateurs. C'est précisément cette stratégie qui a provoqué un mécontentement notable lors des premières projections de Avatar : De feu et de cendres, de nombreux fans ayant acheté leur billet avec l'espoir de découvrir un aperçu inédit qui n'est finalement jamais apparu à l'écran.
Une polémique liée à l'absence de la bande-annonce d'Avengers : Doomsday
L'objet du courroux des spectateurs réside dans la diffusion erratique des premières images de Avengers : Doomsday, le prochain grand rassemblement de l'univers Marvel censé précéder le film. Alors que des informations confirmées par la presse spécialisée annonçaient un dispositif marketing ambitieux prévoyant la révélation de quatre teasers distincts étalés sur quatre semaines, la réalité dans les cinémas s'est avérée bien plus aléatoire. De nombreux rapports provenant d'Europe, et particulièrement de France, font état de séances où aucune image du crossover n'a été projetée, provoquant l'incompréhension du public.
🚨 QUERO MEU DINHEIRO DE VOLTA!
— Nação Marvete 616 (@nacaomarvete616) December 17, 2025
Como eu suspeitava, na minha sessão no Cinemark, 10 minutos de propaganda e não foi exibido NENHUM trailer!
Nem de AVENGERS: DOOMSDAY nem de filme nenhum.
Os cinemas brasileiros são uma piada!
Depois reclamam que o público não vai aos cinemas! pic.twitter.com/Vrj1Ij5f6m
La situation a engendré des réactions virulentes, un spectateur brésilien allant jusqu'à réclamer le remboursement de sa place en déplorant n'avoir vu que des publicités classiques au lieu du contenu promis. Si certains lieux prestigieux comme le Grand Rex à Paris ont bien assuré la diffusion de la bande-annonce, la disparité de l'expérience selon les exploitants a suffi à ternir le lancement pour une frange de l'audience.
Avatar : De feu et de cendres, une extension sombre de l'univers de Pandora
Au-delà de cet incident promotionnel, le long-métrage de James Cameron propose une évolution majeure de la mythologie de Pandora en introduisant une nouvelle culture aux mœurs agressives. Intitulé Avatar : De feu et de cendres, ce troisième volet confronte la famille Sully, toujours marquée par le deuil de Neteyam, au redoutable Peuple des cendres dirigé par la fougueuse Varang, incarnée par Oona Chaplin. Cette fresque épique, qui réunit à nouveau Sam Worthington, Zoe Saldaña et Sigourney Weaver, se distingue par une tonalité plus nuancée où les antagonistes ne sont plus exclusivement humains, le réalisateur souhaitant explorer la complexité morale des Na'vi eux-mêmes.
La production, dont le tournage a débuté simultanément avec l'opus précédent dès 2017, témoigne de l'exigence technique de Cameron qui a peaufiné chaque détail visuel avec les équipes de Weta Digital. Cette œuvre s'inscrit ainsi dans un cycle narratif dense qui promet de captiver les foules durablement, indépendamment des aléas liés aux bandes-annonces manquantes.