Dishonored : un chef-d'œuvre du jeu d'infiltration à 2,49€, une offre à ne pas manquer avant le 5 janvier

Titre original : Ce jeu vidéo noté 19/20 sorti en 2012 est à 2,49€ et reste une masterclass aujourd'hui : j'attends toujours qu'un autre prenne la relève

Sorti en 2012, ce classique de l’action-infiltration à la première personne revient sur le devant de la scène grâce à une offre à 2,49€ sur Steam (soit -75%), l’occasion de (re)découvrir une aventure réputée pour sa liberté d’approche, ses pouvoirs surnaturels et sa mécanique de “chaos” qui influence la fin et l’ambiance du monde.

Sorti en 2012, Dishonored propose une aventure d’infiltration “à la carte” dans la ville fictive de Dunwall, où vos choix de méthode comptent autant que votre objectif.

Promotion Dishonored à 2,49€ : plateforme, prix et réduction

Où est l’offre et combien coûte-t-elle ? La promotion concerne la version PC de Dishonored sur Steam, à 2,49€ au lieu de 9,99€, soit -75%. La page de l’offre précise également une date de fin : le 5 janvier. À ce tarif, c’est typiquement le genre de petit prix qui permet de tester sans risque un jeu souvent cité comme une référence, ou de le récupérer dans sa bibliothèque en attendant le bon moment.

Mais au-delà du montant, il faut rappeler ce que vous achetez : Dishonored est un jeu d’action / infiltration immersif à la première personne, pensé pour laisser une grande place à l’initiative. Vous incarnez Corvo Attano, garde du corps accusé d’un assassinat politique, qui doit survivre dans un univers inspiré d’une Angleterre industrielle fantasmée, entre ruelles, docks, salons aristocratiques et quartiers contaminés. Le cadre scénaristique, complots, régime autoritaire, épidémie, sert surtout de carburant à une proposition très “bac à sable” : pouvoirs surnaturels, gadgets et armes se combinent pour inventer vos propres solutions, discrètes ou explosives

Réception à la sortie : critiques, public et ce qui a marqué en 2012

En 2012, Dishonored a rapidement trouvé sa place dans la catégorie des jeux “acclamés”, au point de collectionner des nominations et récompenses sur l’année suivante, notamment côté BAFTA.

Sans empiler des notes à la chaîne, l’important est ailleurs : la presse a surtout salué un titre qui assumait un retour du level design au premier plan, avec des missions qui encouragent l’observation, la prise de risque mesurée et la curiosité. Le public, lui, a souvent retenu ce sentiment d’être face à une aventure qui ne vous dicte pas une seule “bonne” méthode, mais vous laisse construire votre style.

Ce charme, à l’époque, venait de plusieurs ingrédients qui s’additionnent : une direction artistique marquée, une ville crédible dans ses tensions sociales, et surtout une approche où chaque pouvoir n’est pas un simple “bouton magique”, mais une pièce d’un puzzle. Ce n’est pas l’infiltration la plus punitive du marché, ni la plus rigide : c’est une infiltration qui valorise l’astuce, le repérage, le détour, et parfois l’improvisation totale quand tout dérape. Autrement dit, un jeu qui donne envie de recommencer, parce qu’il sait rendre vos idées jouables sans les réduire à des scripts.

Ce jeu vidéo noté 19/20 sorti en 2012 est à 2,49€ et reste une masterclass aujourd'hui : j'attends toujours qu'un autre prenne la relève

La liberté d’initiative qui donne l’impression de ne jamais l’avoir fini

C’est précisément là que je bascule sur quelque chose de plus personnel, en écho au titre. J’ai terminé Dishonored une première fois à sa sortie, puis je l’ai relancé des années plus tard pour le finir à nouveau en 2023 ou 2024. Et ce qui m’a frappé, c’est ce sentiment rare : j’avais l’impression de redécouvrir un jeu que j’avais déjà “coché”. Comme si mon premier passage n’était qu’une version parmi mille autres, tant la structure permet des approches radicalement différentes d’une mission à l’autre, et même d’une pièce à l’autre.

Cette impression vient de la liberté d’initiative : s’introduire chez les gens, contourner une patrouille, atteindre une cible ou s’échapper d’une zone… tout se réinvente en fonction de vos talents. Prendre le contrôle d’un rat, se téléporter sur une courte distance sans être vu, “nettoyer” instantanément après une élimination : ces possibilités sont grisantes, parce qu’elles ne servent pas qu’à faire joli, elles débloquent des trajectoires, des timings, des improvisations. Et la petite touche “light-RPG” (progression, choix d’outils, optimisation) a fini par m’embarquer alors que je ne suis pas, à la base, un grand adepte des jeux d’infiltration.

Ce jeu vidéo noté 19/20 sorti en 2012 est à 2,49€ et reste une masterclass aujourd'hui : j'attends toujours qu'un autre prenne la relève

Mécanique de chaos – choix du joueur, conséquences et fins différentes

Impossible, ensuite, de parler de Dishonored sans s’arrêter sur sa mécanique la plus structurante : le chaos. Le jeu se déroule dans une ville étouffée par une épidémie et une atmosphère de fin de règne, avec des gardes sur les nerfs, des civils en détresse et des factions qui se disputent l’avenir de Dunwall. Dans ce contexte, votre comportement ne se résume pas à “réussir la mission” : il influence la tonalité globale du monde et, plus largement, la manière dont l’histoire se referme.

Concrètement, plus vous jouez de façon brutale (violence, victimes, chaos semé), plus l’univers vous renvoie une ville dégradée, tendue, où les conséquences se lisent dans l’ambiance comme dans certains aboutissements. À l’inverse, une approche plus maîtrisée, plus “propre”, ouvre la porte à une dynamique différente et à d’autres fins. Cette idée est brillante parce qu’elle boucle sur le cœur du jeu : vous n’êtes pas seulement en train de choisir une route d’infiltration, vous choisissez aussi un impact, un rythme, une identité de joueur. Et c’est ce qui rend les relectures si naturelles : recommencer n’est pas un caprice, c’est presque une autre proposition.

J’attends encore la relève” : comparaison, héritage Arkane et l’espoir Marvel’s Blade

Enfin, quand je dis “j’attends toujours qu’un autre prenne la relève”, ce n’est pas une posture nostalgique : c’est une attente très concrète d’un immersive-simulator aussi généreux, aussi cohérent, aussi sûr de ses systèmes que Dishonored. J’ai fait le parallèle, à un moment, avec Assassin’s Creed Mirage : un jeu rempli de qualités, capable de remettre l’infiltration sous les projecteurs, mais qui par sa structure, son rapport au monde ouvert et sa permissivité, ne provoque pas la même sensation de “métier” appris mission après mission. Dans Dishonored, la discrétion est une discipline encouragée, suivie, et presque racontée par le jeu lui-même, là où d’autres titres la laissent davantage comme une option parmi d’autres.

C’est aussi pour ça que Dishonored a compté dans mon rapport à Arkane : il a servi de point de départ à un attachement durable, et à une curiosité croissante pour le savoir-faire de l’équipe. Alors oui, j’attends la relève… et c’est précisément ce qui nourrit mon impatience autour du prochain jeu d’Arkane Lyon, Blade. Même sans être fan de Marvel, l’idée de voir ce studio réinvestir son ADN “immersif” sur une nouvelle licence me donne envie d’y croire, parce qu’il y a encore, quelque part, une place à prendre pour un héritier qui ne se contenterait pas d’imiter, mais qui oserait rivaliser.