Bien avant le succès mondial de la série Amazon en 2024, les Terres désolées avaient déjà trouvé leurs héros. Lancée dès 2011 sur YouTube, la web-série Fallout: Nuka Break prouve qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un budget hollywoodien pour adapter fidèlement l’univers de Bethesda.
Bien avant que la plateforme Amazon ne propulse l'univers post-apocalyptique de Bethesda sur le devant de la scène mondiale en 2024, les Terres désolées avaient déjà pris vie grâce à une équipe de passionnés. Lancée dès 2011, Fallout: Nuka Break est une web-série qui, malgré son budget modeste, rivalise d'ingéniosité et de fidélité avec les productions professionnelles. Disponible intégralement et gratuitement sur YouTube, cette œuvre est considérée par beaucoup comme une véritable lettre d'amour à la franchise.
Une fidélité narrative bluffante
Produite par Wayside Creations, Nuka Break a débuté sous la forme d'un court-métrage avant de se transformer en une série complète, financée en partie par les fans via Kickstarter. La série impressionne par son respect scrupuleux de l'esthétique des jeux Fallout 3 et Fallout: New Vegas. Tournée dans les décors naturels du Nevada, elle intègre des costumes soignés, des marionnettes pour les créatures, et reproduit même des mécaniques de jeu comme le système de visée V.A.T.S. ou la consommation de stimulants.
Cette qualité a permis à la série d'obtenir une excellente note de 7,9/10 sur IMDb. La critique a salué sa capacité à capturer l'ambiance unique de la saga, Gizmodo France comparant même ses paysages à l'univers visuel des films de Jean-Pierre Jeunet.
Un trio attachant validé par les créateurs
L'intrigue suit les pérégrinations d'un groupe disparate à travers le désert de Mojave : Twig, un habitant naïf de l'Abri 10 accro au Nuka-Cola, Scarlett, une ancienne esclave libérée, et Ben, une goule pragmatique. Ensemble, ils tentent de survivre entre braquages ratés à Goodsprings et attaques de chasseurs de primes. Le succès de Nuka Break est tel qu'il a dépassé le stade du simple "fan film". Bethesda a officiellement qualifié le projet d'« excellent travail » sur son blog.