Retour sur Metal Gear Solid : 27 ans après, l'expérience inoubliable d'un classique de la PS1

Titre original : Sorti il y a 27 ans, j'ai rejoué à ce classique de la PS1 et j’ai pris la même claque en 2025 qu’à l’époque

Cette saga culte, considérée comme l’une des meilleures licences de l’histoire, continue de faire vibrer de nombreux joueurs à travers le monde. J’ai décidé de rejouer à tous les épisodes de cette série d’infiltration et malgré les améliorations techniques qu’elle a connu au cours de son histoire, c’est toujours le volet sorti en 1998 qui m’impressionne le plus.

Me replonger dans Metal Gear Solid m’a donné la même satisfaction que de me lancer dans un énième marathon cinématographique d’une saga que j’affectionne. Quelle que soit la saison ou le temps qu’il fait dehors, c’est toujours un plaisir d’évoluer dans l’univers écrit, réalisé, produit, et même interprété par Hideo Kojima (grâce à son apparition dans une mission secondaire de Metal Gear Solid V : Ground Zeroes).

La sortie du remake Metal Gear Solid Delta : Snake Eater m’a donné l’excuse parfaite pour refaire d’une traite tous les épisodes (sans oublier Metal Gear Solid : Peace Walker). Je viens donc de conclure mon marathon et c’est toujours MGS1 qui me fait le plus vibrer.

La PS1 prise d'assaut par Fox-hound

Étant né la même année que Matrix, j'ai découvert Metal Gear Solid plusieurs années après sa sortie. Disponible le 3 septembre 1998 au Japon puis le 26 février 1999 en Europe, le jeu est un succès critique et commercial. À sa sortie, les joueurs font l’éloge d’un gameplay infiltration novateur dans le genre de l’infiltration, d'une mise en scène ambitieuse portée par les possibilités techniques de la PS1. Mais 27 ans après sa sortie, est-il toujours possible d’être impressionné par un jeu de 1998 ?

Le jeu le plus Solid auquel j’ai joué

En relançant MGS1, il m'a suffi d’arriver sur la base de Shadow Moses, là où se déroule toute l'aventure, pour me rappeler tout ce qui m’avait plu la première fois que j’y ai joué. Je pense par exemple au paquet de cigarettes permettant de révéler les lasers infrarouges, la bouteille de ketchup qui permet de tromper les gardes en se faisant passer pour mort.

Je continue d'ailleurs à jouer au jeu avec les voix en français, bien qu’il soit très critiqué par une partie de la communauté, je trouve personnellement que ce doublage s’adapte parfaitement à l’ambiance film d’action des 80’s dont MGS1 s’inspire en partie. Bien sûr, Psycho Mantis est rentré dans l’imaginaire collectif comme l’évidence à citer lorsqu’on parle des boss les plus iconiques, mais ce jeu ne se résume pas qu'à Psycho Mantis et réserve pleins d’autres surprises.

J’ai par exemple oublié que le mouchoir portant l’odeur de Sniper Wolf permet de passer la caverne sans encombre avant de me rappeler que, si les chiens urinent sur un des cartons en notre possession, le résultat est identique. Même chose pour la fréquence Codec à rentrer qui est au dos de la jaquette, une galère de plus pour moi qui ai fait le portage sur PS3. Kojima n’a pas hésité à briser le quatrième mur, une expérience que je n’ai pas beaucoup retrouvé, sauf dans les jeux dont c’est le concept, comme Stanley Parable. Et si les Metal Gear Solid suivants sont géniaux, le premier reste le précurseur du genre. En jouant à Metal Gear Solid 1, j’ai eu la sensation de vivre le genre d'expérience que l’on aimerait pouvoir oublier pour la redécouvrir.