Un casino perdu dans la toundra, des ennemis inédits et un développement sous haute tension : le voile se lève enfin sur le quatrième opus de la saga BioShock.
Plus d'une décennie après la sortie de Bioshock Infinite, le silence entourant le quatrième opus de la célèbre franchise semble enfin se briser, tandis que les fans grappillent comme ils peuvent la moindre miette de lore à se mettre sous la dent. Et justement, en voici de nouvelles. Alors que le jeu est en développement chez Cloud Chamber depuis plusieurs années, une fuite relayée par le site MP1st vient d’offrir un premier aperçu concret de ce que le studio prépare, confirmant des rumeurs persistantes sur le cadre et l'ambiance du titre.
Solaris : Un casino au bout du monde
Oubliez la moiteur de Rapture ou l'éclat de Columbia. Les images fuitées sur Imgur dépeignent une esthétique "Art Déco hivernale" où la toundra et les vents polaires dictent leur loi. Au cœur de ce désert de glace trône un immense casino, vestige probable d'une utopie qui a, une fois de plus, mal tourné. Deux noms reviennent dans les rapports : Solaris et les Solarians. Tout porte à croire que Solaris sera notre nouvelle cage dorée - une cité isolée du monde - tandis que les Solarians en seraient les citoyens, sans doute transformés par une nouvelle forme de déviance génétique. Mais là, on spécule un peu.
Something to read this weekend! [Scoop]: BioShock 4 characters and settings early look!https://t.co/aTqzAFP3Dj#BioShock pic.twitter.com/NyPqhIVa2w
— MP1st (@MPFirst) December 27, 2025
Des "Flushers" et un héros fantôme
Le bestiaire, pilier de l'angoisse dans la série, semble s'enrichir avec l'arrivée des "Flushers". Ces nouveaux antagonistes prendraient le relais des iconiques Chrosômes, promettant une menace aussi viscérale que familière. Si des visuels du protagoniste ont également fuité, la prudence reste de mise : il pourrait s'agir d'un simple "placeholder" (modèle temporaire) utilisé pour tester les mécaniques de jeu.
Mais derrière ces promesses de voyage, la réalité du studio Cloud Chamber est moins idyllique. L'ombre d'un "development hell" plane sur le titre. Entre réécritures intégrales du scénario et vagues de licenciements massives (environ 80 postes supprimés), le navire tangue. L'arrivée de Rod Fergusson (vétéran de Gears of War et Diablo IV) à la supervision suggère une reprise en main musclée pour tenter de sauver un projet qui semble, pour l'instant, aussi instable que la ville de Rapture.